troisieme

3eme partie : les formes d'aide

 

- L'aide matériel :

  Dans leur fuite précipitée, les personnes pourchassées et persécutées n'emportait que très peu de chose et seulement le nécessaire : peu de nourriture et quelques vêtements ainsi qu'un peu d'argent. La question de leur ravitaillement et de leur hébergement était donc cruciale.

  Certaines personnes aidaient donc ces gens pourchassés en les hébergeants, en les cachants ou tout simplement en leur donnant de quoi se nourir bien que eux-mêmes étaient limités en nourriture et au péril de leur vie ( exemple de Mme Raguin qui, avec ses parents, cachaient, nourrissaient et faisaient passer la ligne de démarcation à toutes personnes se présentant à eux ).

 

 

  Mais il y avait aussi des passeurs ( Mme Raguin ) qui eux ne donnaient pas forcément de la nourriture et ne cachaient pas ces personnes pourchassées et persécutées, mais qui leur faisaient passer la ligne de démarcation pour qu'ils puissent aller en zone libre et, au besoin, quitter le pays.

 

-Les lieux de refuge :

  Les lieux de refuge était chez les gens dans leur cave, grenier ou, pour ceux qui possédait des fermes, dans les granges où ils dormaient dans la paille. Le plus simple pour les personnes pourchassées et persécutées était de trouver quelqu'un faisant passer la ligne de démarcation pour pouvoir se rendre en zone libre pendant le première partie de la guerre.

  A Trôo, dans la région centre, une Juste à hébergée chez elle en plus de ses trois enfants deux enfants Juifs jusqu'à la fin de la guerre. Les 300 habitants du petit village de Trôo ont caché, de 1942 à 1944, 29 enfants Juifs. En france 2725 ont été reconnu Juste officiellement, bien que nous nous doutons qu'il en ait beaucoup plus. La petite commune d'Indre-et-Loire elle en a compté 34 environ de 5 familles de passeurs et le reste cachaient des enfants et parfois des familles entières.

 

-Passages et filières :

  Les filières et les réseaux de résistance était très cloisonnés et les résistants interne aux réseaux ne connaissaient que 2 ou 3 autres résistants faisant parties du réseaux car, en cas d'arrestation, si les résistants céder à la torture, il ne devait pas dénoncer toute la filière, il fallait dénoncer le minimum de personnes possibles.

 

-Le monde des passeurs :

  Les passeurs durant la Seconde Guerre mondiale avait une vie totalement décalée par rapport à la vie de ceux qui n'aidaient pas les juifs par exemple. En effet, pendant la Seconde Guerre mondiale, les passeurs ne vivaient surtout que la nuit, comme la plupart des résistants. Ils ne vivaient que la nuit car ils ne faisaient passer les personnes pourchassées que pendant la nuit pour ne pas risquer d'être vu par les allemands et arrétés ou même se faire tué. Lorsqu'ils vivaient dans un village, ils étaient souvent connu dans tout le village car si une personne demandait de l'aide dans le village, les habitants du village envoyait ces personnes directement au passeur. Mais certains passeurs recevaient de l'argent des allemands pour abandoner les personnes demandant de l'aide ou pour leur livrer.